Dépôt d’une demande de protection des murailles de Chevreuse à la DRAC

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Dépôt d’une demande de protection des murailles de Chevreuse à la DRAC
Nos amis du CEeP nous informent avoir déposé auprès de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) leur courrier ainsi que le dossier complet demandant la protection des murailles de Chevreuse.
 
Nous soutenons pleinement cette démarche, et mettons à disposition ci-dessous les documents transmis.
Des extraits de leur magnifique dossier
sont reproduits ci-après.
Nous attendons la mise en ligne du dossier CEeP
afin de pouvoir publier ce lien sur notre blog.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Arbres en danger : comprendre pour mieux défendre nos forêts

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Arbres en danger : comprendre pour mieux défendre nos forêts
Loin du simple constat, l’enquête de Sophie Coignard nous invite à comprendre les causes profondes du mal qui ronge nos forêts. Une lecture précieuse pour tous ceux qui refusent de voir disparaître ce patrimoine vivant.
 

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Saint-Lambert-des-Bois – Protection du site classé

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             Note d’informations    56         
 
Chers adhérents,

L’AAVRE poursuit son action pour la préservation du site classé de Saint-Lambert-des-Bois.

À la suite de décisions autorisant deux permis en site classé, que nous estimons incompatibles avec les règles de protection, nous avons officiellement alerté la Direction Régionale de l’Environnement (DRIEAT).
Un courrier argumenté a été adressé ce 24 octobre à l’Inspectrice des sites des Yvelines.

Dans cette lettre, nous demandons :
  - le retour à une doctrine claire et cohérente dans les avis rendus en site classé
  -
la garantie que tout projet non conforme aux prescriptions du site classé reçoive un avis défavorable ;
  - l’ouverture d’un dialogue constructif réunissant DRIEAT, ABF et AAVRE

Notre objectif reste constant : protéger durablement le paysage et le patrimoine qui font l’identité de notre vallée et du village.

Nous vous tiendrons informés des suites qui seront données à cette démarche, et nous remercions chaleureusement tous ceux qui nous soutiennent dans ces actions.

Nous illustrons ci-dessous l’un de ces projets, afin que chacun puisse constater les transformations en cours dans un secteur protégé.

 

Photo 1 Extension (PC 25/04/2019 - chantier : fin 2022 à 2024
Façade visible depuis l’espace public,
en covisibilité avec l'Eglise et le Cimetière,
deux monuments historiques.
Prise depuis l’espace public – février 2025
 
Photo 2 L'extension avec toit-terrasse à plus de 6 m,
sur la façade côté chemin de la Messe,
située dans le cône de protection visuelle défini au PLU
pour l’entrée du village.
Prise depuis l’espace public – février 2025
 
L’AAVRE avait confirmé, lors des enquêtes publiques relatives au PLU 2018 puis à sa modification de 2022, son désaccord sur certaines dispositions susceptibles de menacer la cohérence architecturale du site, héritée de générations d’habitants attachés à leur cadre de vie.
Malgré ces réserves, les élus et services de l’État ont validé un PLU qui, par son laxisme, permet aujourd’hui des autorisations contraires à l’esprit du classement.
 
Ce constat illustre bien les limites d’un PLU trop déconnecté des enjeux de site classé, malgré l'implication de Bureaux d'études en urbanisme, où la logique d'une architecture inspirée de villes nouvelles, tournée vers la modernité des formes, a pris le pas sur la continuité de l’architecture rurale traditionnelle, pourtant indissociable de l’identité du village.
 
Ce constat met également en lumière une dérive introduite par le PLU de 2018 :
en fixant la hauteur maximale des acrotères de toits-terrasses à 4 mètres pour les constructions nouvelles, le règlement semblait initialement limiter ces volumes à des plain-pieds.
Cependant, la possibilité d’aligner cette hauteur sur celle des bâtiments existants dans le cas d’extensions a conduit à un effet inverse : la transformation de maisons traditionnelles en un immeuble à toits plats sur trois niveaux, en contradiction directe avec la typologie du bâti rural et l’esprit du site classé. 
 
Sont-ce des demandes explicites de propriétaires, qui ont mené à une telle aberration. Cette évolution interroge sur les conditions dans lesquelles cette disposition a été introduite et validée, alors même qu’elle fragilise la cohérence architecturale que le classement visait à préserver.
 
L’AAVRE appellera la mairie à procéder sans délai à une révision rigoureuse de ces dispositions, condition indispensable pour rétablir la cohérence entre urbanisme et site classé.

Recours gracieux contre l’aménagement de la forêt de Port-Royal

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Recours gracieux contre l’aménagement de la forêt de Port-Royal
Le 20 octobre 2025, quatre associations – Sauvons les Yvelines, JADE, FAFIDF et AAVRE – ont déposé un recours contre l’arrêté ministériel du 18 août 2025 approuvant le nouvel aménagement de la forêt domaniale de Port-Royal (2019-2038).
 
Elles dénoncent des infractions au droit de l’environnement, notamment le non-respect des espèces protégées et des critères de la certification PEFC sur les zones humides et la biodiversité.

Selon ces associations, l’ONF s’arroge le droit de contourner les procédures légales de protection grâce à l’approbation ministérielle du plan d’aménagement.
 
Objectif du recours : empêcher que cet arrêté serve de passe-droit et garantir une gestion forestière respectueuse des écosystèmes

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Dernier article paru de la Sté pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France

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- Achat du Désespéré de Courbet par le Qatar : une exportation qui ne dit pas son nom
- Projet de loi de finances pour 2026 : rendre à l’État la maîtrise de sa fiscalité sur la vente à la découpe des monuments historiques
- Le Parisien du 17 octobre 2025 : "Une cagnotte malgré la faute grave de la fonctionnaire"
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Le Parisien du 17 octobre 2025 : "Une cagnotte malgré la faute grave de la fonctionnaire"
- La Marseillaise du 18 octobre 2025 : "Le métro marseillais, une galerie d’art souterraine à découvrir"
- Non au nouveau pavillon d’accueil de l’Assemblée nationale, enlaidissement de Paris dispendieux et illégal !
- Communiqué de presse - Dépôt d’un nouveau référé suspension pour le respect des conclusions de l’enquête publique et des connaissances sur la montée des eaux

Sites & Monuments - SPPEF

Conférence LIRENVAL - " Transportez-nous ! "

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« Et si, le temps d’une soirée,
nous nous laissions transporter par les mots ? »

Enquête publique sur le zonage d’assainissement de St-Lambert-des-Bois

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          Note d’informations   55          
 
L’AAVRE a remis cet après-midi à Monsieur Patrick AUBOURG, commissaire enquêteur, sa note d’observations (pièce jointe à télécharger ci-dessous)) dans le cadre de l’enquête publique sur le zonage d’assainissement de la commune de Saint-Lambert-des-Bois.
 
Cette démarche vise la mise en conformité des installations d’assainissementdont un assainissement collectif, prévu pour neuf habitations (promotion AVIAM, 1991)puis porté à treize, n’a jamais été réalisé depuis plus de 30 ans. Elle s’inscrit dans la continuité des actions menées par l’AAVRE pour la protection des milieux aquatiques et la préservation de l’environnement de la vallée — notamment le Rhodon et son ru de la Misère.

Livre blanc "Inondations" de l'APESC : et si on arrêtait de « redécouvrir » l’eau qui ruisselle ?

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 Le Livre blanc Inondations en vallée de Chevreuse, présenté en septembre 2025 (voir PJ), rappelle que les crues récentes trouvent leur origine dans le ruissellement agricole, les sols saturés et le débordement des fossés. Ces constats sont importants, mais ils ne sont pas nouveaux : ils avaient déjà été clairement établis en 2008 dans une étude du Parc Naturel Régional et du BET SETEGUE (voir PJ).
 
 Des constats connus de longue date
L’étude de 2008 avait déjà identifié les désordres, analysé le ruissellement et proposé plusieurs aménagements pour Chevreuse, Saint-Rémy et Milon. Le diagnostic est donc partagé depuis longtemps : le ruissellement agricole massif du plateau de la Madeleine est l'une des causes des inondations de vallée.
 
 L’expérience réussie de Milon
Un des aménagements recommandés en 2008 a été réalisé en 2012 pour protéger Milon-la-Chapelle. Depuis, la commune n’a plus connu d’inondations en provenance de la plaine agricole de la Madeleine. Cet exemple démontre que les solutions existent et qu’elles sont efficaces lorsqu’elles sont mises en œuvre.
 
 Des actions encore attendues ailleurs
Malheureusement, les trois autres aménagements prévus n’ont pas été réalisés. Les inondations de 2016, 2018, 2021 et 2024 en sont la conséquence directe. Ces événements rappellent qu’il ne suffit pas de constater : il faut agir pour réduire durablement le risque.
 
 Le coût pour les habitants
Au-delà des dommages matériels et du stress vécu, l’inaction se traduit aussi par une hausse du coût pour les habitants. En 2025, les primes d’assurance habitation ont augmenté de plus de 20 % à la suite des sinistres. Cette charge pèse sur tous les ménages, y compris ceux qui ne sont pas directement touchés.
 
 Passer du constat à l’action
Le Livre blanc 2025 a le mérite de maintenir la question des inondations au cœur du débat local. Mais il gagnerait à valoriser davantage les réussites concrètes comme celle de Milon, et surtout à tracer une feuille de route claire pour la mise en œuvre des solutions déjà connues.
 
 Conclusion
Les habitants de la vallée de Chevreuse n’ont pas besoin d’un nouveau constat, mais d’engagements concrets. Les causes des inondations sont établies depuis 2008, les solutions ont été validées depuis 2012.

Il est désormais urgent de passer des constats à l’action, pour protéger efficacement les populations, réduire les sinistres à venir et maîtriser le coût croissant des assurances pour les habitants.
 
 Les rapports se succèdent, mais les inondations aussi.
Ce que Milon a réussi à faire en 2012 peut être reproduit ailleurs. Passer du constat à l’action est la seule voie pour protéger durablement la vallée et soulager les habitants.
Livre blanc "Inondations" de l'APESC : et si on arrêtait de « redécouvrir » l’eau qui ruisselle ?
le Livre blanc n’est pas faux… mais inutile, car il « redécouvre » ce qui est déjà connu et prouvé.
 
 
Quand les solutions existent depuis 2008 …
Livre blanc "Inondations" de l'APESC : et si on arrêtait de « redécouvrir » l’eau qui ruisselle ?

Coût public exorbitant pour remplacer le beau par du laid

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Après le récent article (publié le 02 octobre) de l’association Sites & Monuments, un constat s’impose : dans tout Paris, des éléments de notre patrimoine urbain sont remplacés, à grands frais, par des copies médiocres ou des modèles sans âme.
 
Pavés, plaques émaillées*, grilles d’arbres, carreaux du métro…
autant de détails discrets mais essentiels à la beauté de nos rues et stations.
Aujourd’hui, ces témoins du savoir-faire français disparaissent peu à peu au profit de matériaux standardisés, souvent inadaptés et esthétiquement pauvres.
 
Voir la vidéo sur Instagram :
https://www.instagram.com/reel/DPVn0Y7DM-4/
 
* C'est aussi le cas à Saint-Lambert, où le "petit patrimoine"    avec ses anciennes plaques en fonte de couleur bleue    a été remplacé, pour quel motif ?, par de simples vinyles adhésifs sur plaques métalliques ...
Le cas emblématique du métro parisien

Les magnifiques carreaux de faïence du métro, présents depuis plus d’un siècle, sont en train d’être déposés sans ménagement, remplacés par des revêtements modernes sans charme. Ces décors, pourtant emblématiques de l’identité parisienne, sont un patrimoine à part entière.

Pourquoi c’est grave

Ce remplacement du " beau par le laid " n'est pas qu'une question esthétique.
C'est aussi un problème économique, écologique et culturel :
  • Les restaurations d’origine sont souvent moins coûteuses à long terme que les reconstructions maladroites.
  • Les matériaux anciens étaient durables, conçus pour traverser les décennies.
  • La disparition des savoir-faire artisanaux représente une perte culturelle irréversible.
Nos villes méritent mieux qu’un relooking standardisé.
Préserver le patrimoine du quotidien, c’est défendre la beauté accessible à tous, celle qui rend nos rues uniques.
 
L’association Sites & Monuments lance une pétition adressée à M. Jean Castex, PDG de la RATP, pour demander la protection des derniers décors anciens en faïence du métro parisien.
 

Dernier article paru de la Sté pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France

Publié le par aavre

 

- Proposition de loi "volets roulants" : comment dénaturer nos sites patrimoniaux en paralysant les ABF ?
- Sauvons les derniers décors anciens en faïence du métro parisien (pétition)
- Penmarc’h : Le musée de la Préhistoire fermé sine die
- Communiqué : De la difficulté de défendre les patrimoines modestes en France : le cas du presbytère de Boussay (Loire-Atlantique) menacé de démolition imminente

Sites & Monuments - SPPEF

Extension des drains, extension des problèmes? Un complément d’importance en bas de notre avis sur le zonage d’assainissement à Saint-Lambert soumis à la MRAe.

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L’Autorité environnementale (MRAe Île-de-France) a rendu son avis (18 pages ! voir ci-dessous) sur la révision du zonage d’assainissement de Saint-Lambert-des-Bois. On pouvait espérer un vrai regard sur la pollution du Rhodon et du ru de la Misère.
 
Résultat : beaucoup de blabla réglementaire, très peu de concret.
 
En résumé
 
Ce qui est décidé (notre choix)
  • La Brosse reste en assainissement collectif.
  • Le bourg et le Clos de Launay passent en assainissement non collectif (ANC), c’est-à-dire chaque maison doit mettre son installation aux normes.
  • En clair : pas de nouvelle station d’épuration.

Ce que l’avis rappelle (mais qu’on savait déjà)

  • Le clos de Launay : les eaux usées passeraient par une « fosse de décantation »…
          Observation : il ne s’agit en réalité que d’un regard de 2 m de profondeur, soit 2,5 m³ de stockage sans décantation. Le trop-plein des 13 habitations se déverse directement dans le Rhodon, sans traitement. Résultat
    : des rejets directs d’eaux usées dans le Rhodon.

  • Ru de la Misère : il recevrait brutalement les eaux pluviales de La Brosse lors de fortes pluies.
          Observation : il reçoit les eaux de ruissellement du plateau agricole de La Brosse, ainsi que des rejets de l’ancienne station d’épuration arrêtée en 2014, mais jamais déconstruite. Résultat : un ru de la Misère transformé en exutoire.

  • En janvier 2025, le tribunal administratif de Versailles a condamné le syndicat SIAHVY pour pollutions du Rhodon.

Ce que recommande l’Autorité (sans rien imposer)

  • Faire de vrais prélèvements d’eau en toutes saisons, et surtout après de fortes pluies, pour mesurer l’impact réel des rejets.
  • Mettre en place un calendrier précis pour réhabiliter les 40 installations ANC non conformes de la commune.
  • Étudier un bassin de régulation pour limiter les rejets pluviaux dans le ru de la Misère.

Ce qui manque cruellement

  • Aucune analyse sérieuse de la pollution actuelle du Rhodon.
    La seule campagne de mesures date de juin 2023, un mois sec donc peu représentatif.
  • Rien sur les débordements connus par temps de pluie, pourtant au cœur du problème.
  • L’avis s’attarde sur des articles de loi, des procédures, mais pas sur la santé réelle de notre rivière et notre ru.
 
En conclusion
 
Cet avis de 18 pages est surtout une ouverture de parapluie réglementaire.
Les problèmes sont connus :
 
  • les rejets directs d’eaux usées dans le Rhodon,
 
  • Le ruissellement agricole, combiné à l’extension des surfaces drainées, accentue les rejets vers le ru de la Misère. Les drains agricoles, véritables canalisations souterraines, réduisent la capacité des parcelles à retenir l’eau et à atténuer les inondations.
  • À ces apports s’ajoutent des rejets résiduels issus de l’ancienne station d’épuration, arrêtée en 2014 mais non déconstruite, qui aggravent encore la pression exercée sur ce ru de la Misère.
 
Les solutions sont reportées à plus tard ... ou laissées à la charge des habitants.
 
Question simple : qui protège vraiment le Rhodon et le ru du vallon de la Misère ?
Pour l’instant, pas cet avis.
Avis délibéré de la MRAe du 10/09/2025
sur le projet de zonage d’assainissement
à l’occasion de son actualisation
Saint-Lambert-des-Bois 

Maisons anciennes et rénovation énergétique : Quelles solutions ? Quels financements ?

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Nos amis de Sites et Monuments apportent des réponses dans une journée dédiée à la rénovation énergétique du bâti ancien, à lire ci-dessous.

J-5 avant "Tous en forêt" – L’ONF nous invite à Port-Royal

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J-5 avant "Tous en forêt" – L’ONF nous invite à Port-Royal

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Raccordement RD7/RD307/A12 à Bailly en site classé

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                 Site classé en plaine de Versailles 
un écrin vert historique menacé 
par un aspirateur à voitures !
 
 
J’ai choisi de soutenir la pétition relayée par Yvelines Environnement et je vous encourage vivement à la signer à votre tour, si vous partagez cette préoccupation.
 
Bonne soirée,
Eric Aynaud
 

Les radars militaires, dernier rempart contre l'éolien en mer.

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L'éolien en mer, il n'est pas seulement nuisible pour les paysages, la navigation, les oiseaux ou la vie sous-marine mais aussi pour la Défense Nationale, qui est un sujet critique dans le monde actuel.
Cela montre la courte vue des politiques qui agissent souvent sous l'influence de lobbyistes sans considérer la totalité des implications de leur décisions.
Alain Janssoone Trésorier de l'Aavre

Publié dans Éoliennes

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