Sauvons ces alignements d'arbres joyaux de nos paysages
/// cyber @ction N° 682: Sauvons ces alignements d'arbres joyaux de nos paysages</strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong>
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvons-paysages-911.html Au nom de la sécurité routière, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve envisage d’abattre les platanes et peupliers plantés le long de nos routes. Une attaque contre nos pa</strong>rong>ysages.
Selon un article de Claude Marie Vadrot dans Politis http://www.politis.fr/Arbres-en-peril,29880.html Quand les arbres menacent les voitures. Parmi les mesures (alcoolémie, téléphones portables, limitations de vitesse…) décidées par le gouvernement pour tenter d’améliorer la sécurité routière, une annonce a peu suscité l’intérêt des médias. Elle risque pourtant de remettre en cause le paysage français. Instructions vont en effet être données aux préfets de dresser rapidement une liste exhaustive des arbres d’alignement « situés trop près des routes ». Explications : les voitures sortant de leur trajectoire se heurtent trop souvent à ces arbres, accroissant paraît-il le nombre des morts et des blessés ; car il est bien connu que la plupart des véhicules sont largement moins solides que les platanes ou les peupliers. Pourtant, le ministère de l’Intérieur ne fournit aucun chiffre à l’appui de sa décision. Sans doute parce que sur les bords des routes existent des milliers d’autres obstacles sur lesquels une voiture peut s’écraser. Cela fait des années que des élus locaux ou régionaux militent contre les arbres qui ombragent les routes, soit des ex-nationales, soit des voies secondaires. Des arbres d’alignement dont la présence remonte au XIXe siècle ou aux années 1930, bien que de nombreuses plantations aient été effectuées après la dernière guerre. C’est dans le sud de la France et dans la région Centre, notamment dans le Loiret, que des présidents de conseil général sont en pointe dans la lutte contre les arbres, profitant de l’émotion liée à un accident ou de la réfection d’une route, pour couper tous ces intrus en dépit des protestations des associations. Ils transforment ainsi des voies agréables en déserts propices à la vitesse. Effets positifs des plantations. Chantal Pradines, experte auprès du Conseil de l’Europe sur les questions de paysage, travaille et milite depuis des années contre ces massacres. Dans une note adressée en juillet 2014 aux parlementaires français, elle explique notamment : « Diverses études ont mis en évidence l’effet positif des arbres pour la sécurité routière. Cet effet positif, lié notamment à leur capacité à signaler efficacement les virages, carrefours, entrées d’agglomération et à rendre la vitesse perceptible par le défilement des arbres, a également été mis en relation avec leur caractère esthétique. Il se traduit par un abaissement significatif de la vitesse et une prudence accrue (…) la question de la sécurité routière peut et doit donc se traiter autrement que par des mesures concernant les arbres. » Dans ses différentes études, Chantal Pradines, comme de nombreux protecteurs de la nature et des paysages, rappelle qu’il est tout à fait possible de protéger les automobilistes imprudents en posant des rails de sécurité devant les alignements. Tous signalent également que des pays comme la Suède, le Luxembourg, l’Allemagne, la République tchèque ou la Grande-Bretagne ont placé les arbres d’alignement sous la protection de la loi pour leur rôle écologique, paysager ou culturel. Comblons les fossés ! Mais, en dehors de leur obsession sécuritaire infondée, il existe une autre raison qui incite les élus locaux et le ministre à « dégager » ces arbres : cela libèrerait de la place pour enfouir des réseaux de fibres optiques le long des routes sans empiéter sur les terres agricoles que les opérateurs devraient acheter sur des milliers de kilomètres, alors que l’opération est impossible à réaliser dans les systèmes racinaires des plantations. La parution de cette info sur notre page FB, ayant suscité de nombreux commentaires, nous vous proposons d'interpeller le Ministre de l'Intérieur au travers du Chef du service, adjoint au délégué interministériel à la sécurité routière et délégué à la sécurité et à la circulation routières. Pierre-Jean DELAHOUSSE , Paysages de France Alain UGUEN, Association Cyber @cteurs COMMENT AGIR ? Sur le site : c'est le plus facile surtout si vous avez un compte Cette cyber @ction est signable en ligne Par courrier électronique : henri.prevost@developpement-durable.gouv.fr Vous ferez connaître votre point de vue au Ministre de l'Intérieur et à Cyber @cteurs pour nous permettre de mesurer l'impact de cette action. Prénom, Nom Adresse Code postal, commune Monsieur le Ministre, Je fais miens les propos tenus par Chantal Pradines, experte auprès du Conseil de l’Europe sur les questions de paysage dans une note adressée en juillet 2014 aux parlementaires français « Diverses études ont mis en évidence l’effet positif des arbres pour la sécurité routière. Cet effet positif, lié notamment à leur capacité à signaler efficacement les virages, carrefours, entrées d’agglomération et à rendre la vitesse perceptible par le défilement des arbres, a également été mis en relation avec leur caractère esthétique. Il se traduit par un abaissement significatif de la vitesse et une prudence accrue (…) la question de la sécurité routière peut et doit donc se traiter autrement que par des mesures concernant les arbres.» Dans cette attente forte, veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes respectueuses salutations. Par courrier postal ou téléphone ou fax : Délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) Tour Pascal B 92055 Ptrong>aris-La-Défense Cedex Contacts Téléphone : +33 1 40 81 80 01 Télécopie : +33 1 40 81 81 71
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Association Cyber @cteurs C/O Alain Uguen 152 rue F.Pelloutier 29000 QUIMPERong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>ong>