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Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Publié le par l'aavre

La Vallée du Rhodon
 
HISTOIRE  DES NOMS
DU RUISSEAU OU DE LA RIVIERE ET DE LA VALLEE 
 
 Avant les années 40
Dans la brochure du Syndicat de la Rivière d'Yvette, le Rhodon s'appelait le ruisseau de Saint-Lambert.
En 1844 le Rhodon s'appelait la rivière de Saint-Lambert affluent de l'Yvette.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Durant près de trois siècles, le corps des Ponts et Chaussées était en charge des rivières, avec un Syndic par vallée.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
La vallée pouvait s'appeler la vallée de Saint-Lambert.
 
le Rhodon s'appelait aussi dans la notice des chemins ruraux, le ruisseau de Port-Royal.

et sur le plan cadastral de Seine et Oise.

La vallée pouvait s'appeler aussi la vallée de Port-Royal.

Les Compagnons de la Chanson - Douce campagne ... ... le temps s'efface ...

Saint-Lambert-des-Bois
HISTOIRE  DU  VILLAGE 
La commune de Saint-Lambert-des-Bois est constituée du village, de deux hameaux (La Brosse et Vaumurier) et de la ferme de Champ Garnier.
Ce petit village niché au creux de la vallée du Rhodon s’est appelé Germainville jusqu’à la fin du XVIIème siècle. Au Moyen Age, la terre de Saint-Lambert appartenait aux seigneurs de Chevreuse, et le hameau de la Brosse à la commanderie des Templiers de la Villedieu puis aux chevaliers de l’ordre de Saint-Jean-de Jérusalem.
Autrefois village de maraîchers, d’artisans et de paysans de l’abbaye de Port-Royal, il conserve la mémoire de ce haut lieu religieux. L’abbaye possédait le domaine de Champ-Garnier dont il reste une belle ferme et celui de Vaumurier.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
La vallée " UN PAYSAGE OUVERT " qui a disparu
en grande partie.
Une vue depuis la route de Versailles,
 
Paysage ouvert depuis la rue de Port-Royal.
Dégradation des paysages à partir du milieu des années 60, avec la chute de la population agricole remplacée par des urbains
Vallon "Parcelles 52 à 57 et 80 (La propriété de M. Paul Germain)"
site classé tous critères, arrêté du ministre le 18/11/1954,
on connait la suite ...

 

Pensionnat Fondation Silvy : En 1829, le nouveau propriétaire des ruines de Port-Royal, Louis Silvy, créa de petites écoles gratuites dans le village, qui tinrent lieu d'écoles publiques jusqu'en 1975. 
 
L'Eglise et le Pensionnat Fondation Silvy, ancienne dépendance de l'Abbaye de Port-Royal. Carte postée en 1932
Poirier en fleurs, une vue la plus ancienne du paysage avec sa belle serpentine, sous la route de Port-Royal la prairie de la Gravelle.
Carte postée en 1907
 
Les fonds de vallée
Autrefois, les fonds de vallée étaient totalement cultivés en prés ou terres de labour et les pentes couvertes de vignes ou de prairies. La forêt a petit à petit refermé tous ces paysages.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
Qualité des paysages de la vallée et ses côteaux
avant les années 50
Les boisements sont apparus avec la fin des activités pastorales avec ses conséquences négatives, 2 points noirs sont observés;
  -  La fermeture du paysage, et 
 - l'humidité des sols par la présence des arbres et de l'air maintenue par des brouillards qui ne sont plus chassés par l'air qui circulait en fond de vallée ouverte.
Le pré de la Gravelle
Site Natura 2000
Le PNR s’est engagé pour la restauration des habitats naturels avec la gestion des prairies par des vaches écossaises de race « Higland Cattle » et des chevaux de Camargue. Ce sont des animaux rustiques qui évitent que le fond de vallée se referme.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
 A l'époque de la "Seine et Oise" la Prairie de la Gravelle avec son petit troupeau de vaches laitières.
La pratique ancestrale du pâturage, avec des vaches laitières dans des prairies fertiles de fond de vallée, assurait :
  - une exploitation de qualité,
  - un maintien de l'ouverture de ses zones humides et de ses 
    paysages, pour éviter leurs fermetures par la croissance
    rapide du couvert végétal forestier, 
  - une phytoépuration de ses ruisseaux grâce au pouvoir
     dépolluant de certaines plantes et de la lumière.
Cette pratique du pâturage apportait aussi à la vallée :
  - une circulation de l'air, et
  - une réception de la lumière,
    laquelle assainissait en partie l'humidité maintenue dans l'air.
 
 
St-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle
Paysage de prairies
" véritable patrimoine naturel et économique,
façonné par des générations d'éleveurs "
Après la clôture, la prairie Champtier de Launay de St-Lambert ,
dans le fond à gauche, le Moulin de Fauvau de Milon-la-Chapelle,
et à droite, la prairie La Poufille de St-Lambert et Milon-la-Chapelle.
 
A l'époque de la "Seine et Oise"
La Grande Prairie de Milon-la-Chapelle avec son petit
troupeau de vaches laitières, et son cheval de trait gris.
 
Les prairies des Champs du Bas de Milon-la-Chapelle
Postée en 1923
" Il faut respecter la nature non seulement parce qu'elle nous sert, mais aussi parce qu'elle est belle et parce qu'elle a une valeur patrimoniale " Extrait du livre 2023 de Christian LEVEQUE " Le double visage de la biodiversité " 
 
Panorama du village 
1ère carte postée en 1928
 
La mairie
La mairie date de 1860 : œuvre originale de l’architecte régional Charles Brouty, plus inspirée des pavillons d’agrément du XVIIIème  que des équipements d’architecture publique. Saint-Lambert possédant déjà une école, la mairie fut conçue pour être un bâtiment exclusivement réservé à l’administration de la commune. Elle ne ressemble pas aux mairies-écoles construites à cette époque. L’identification à l’institution communale se fait par le campanile qui couronne la structure.
Le garde champêtre était logé au premier niveau. La mairie ne disposait pas d’isoloir pour les élections et les habitants votaient dans les deux petits placards situés au premier étage, aménagés pour la circonstance.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
La Mairie, elle date de 1860, une architecture de qualité, rationnelle et symétrique, en cohérence avec la campagne de construction des mairies au XIX siècle.
 
Et à droite, l'annexe de l'école des filles du Pensionnat de la Fondation Silvy. 
 
Les activités du  village
Le village est caractérisé par une occupation transversale et étagée de la vallée. En bas du village, se concentraient autrefois les activités liées à l’eau (moulin, lavoir) ; la partie centrale au commerce, à l’artisanat et essentiellement à l’agriculture maraîchère, est à présent transformée en résidences.
Terrasse avec vue du Bon Accueil
Les fonctions éducatives, administratives et religieuses occupent le haut du village.
De nombreux artisans travaillaient pour les religieuses mais suite à la destruction de l’abbaye l’activité du village déclina.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
Le puits couvert de la rue de la Fontaine
Rue de la Fontaine, on trouve un puits couvert de pierres du XIXème qui a par la suite été bouché. L’eau courante a été installée à Saint-Lambert en 1938 et l’électricité en 1935. Auparavant, il y avait également une pompe en fonte à bras puis à roue au croisement de la rue de Port-Royal et de la rue de la Fontaine.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
 Le four communal
 
Le four à pain, au n°10 de la rue de la Fontaine, un élément majeur du petit patrimoine, un important (diamètre 1,70 m, hauteur 50 cm) ancien four à pain du village, avec sa voûte montage en escargot de tuiles de terre cuite et sa sole en briques de terre cuite, il devait aussi fournir en pains l’abbaye au XVIIe siècle.
 
Le dramaturge et poète Jean Racine (1639-1699), sur le retour à Port-Royal après sa journée au Château de la Madeleine, s'arrêtait-il pour prendre son pain au 10 de la rue de la Fontaine ?
Dans la grange écurie, 20 nichoirs d'hirondelles rustiques, de retour tous les ans.
                    12 dont 2 perchées sur                       16 hirondelles 
            un mors de cavalerie du 1er Empire 
L'hirondelle peut prélever jusqu'à 3 000 insectes par jour, lorsqu'elle doit nourrir ses oisillons (espèce protégée par l'article L 415-3 du code de l'environnement, sa destruction est un délit).
 
Vue aérienne
 
Le Haut du Pays  
La Mairie, l'annexe de l'école Silvy,
le Presbytère, l'Eglise

 

 L'Entrée du Pays (rue de Port-Royal)
 
Arrivée à St-Lambert-des-Bois, venant de Chevreuse.
Dessin à l'encre de chine de Mlle Christiane Rogelet - 1964

 

La pompe à eau communale
 
La pompe en fonte à bras, à l'entrée de la rue de la Fontaine.
 
remplacée par une pompe en fonte à roue 
La place principale du village
avec le café - vins - épicerie - tabac
 
La Halte de Port-Royal
Au coin de la rue de Port-Royal et de la rue de la Mairie, se trouvait un commerce de vins, épicerie, tabac et buvette, tenu par Mme M. Georges Vernois vers 1925.

Devenue par la suite Maison Adam : hôtel, café, tabac, restaurant, épicerie, jardin de repos pour pensionnaires :

    « Cuisine bourgeoise renommée – prix modérés »
(publicité de 1949)
En 1990, ce lieu devint une agence immobilière avant d’être transformé en résidence.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
St-Lambert - Hôtel, Café, Tabac, Épicerie, Restaurant "A la Halte de Port-Royal". A droite Jardin de Repos pour Pensionnaires A. ADAM.
St-Lambert - Hôtel, Café, Tabac, Épicerie, Restaurant "A la Halte de Port-Royal". A droite Jardin de Repos pour Pensionnaires A. ADAM.St-Lambert - Hôtel, Café, Tabac, Épicerie, Restaurant "A la Halte de Port-Royal". A droite Jardin de Repos pour Pensionnaires A. ADAM.

St-Lambert - Hôtel, Café, Tabac, Épicerie, Restaurant "A la Halte de Port-Royal". A droite Jardin de Repos pour Pensionnaires A. ADAM.

Le Bas du Pays - Vues générales
 

Les zones humides le long de la rivière "Le Rhodon" sont des terres limoneuses fertiles du lit majeur du Rhodon, propices au pâturage et à la culture maraîchère, malheureusement elle ont disparues à la sortie de la guerre en 1945. 

Deux maraîchers, le Maire de Milon avec l’un de ses conseillers (deux communistes), écrivaient régulièrement à la Préfecture de Versailles pour se plaindre des parcelles maraîchères inondées.

La Préfecture devait donner du travail aux prisonniers allemands et c’est ainsi qu’armés de bêches et de pelles, on dénature le tracé du Rhodon qui était une longue serpentine peu profonde pour un tracé plus court, et on descend le lit du ruisseau de plus de un mètre pour abaisser le niveau de l’eau afin d’éviter l’inondation des parcelles maraîchères.

Trois conséquences de cette première transformation du Rhodon:

  • Son linéaire en serpentine se réduit en une ligne droite, qui est un accélérateur de son flux d’eau jusqu’à St-Rémy,
  • son bief, ruisseau tampon du Rhodon, appelé ruisseau de Port-Royal n’est plus alimenté par le Rhodon descendu de 1 m, qui alimentait les 6 moulins de la vallée, et
  • les prairies qui étaient d’excellentes zones d’expansions de crues disparaissent en partie, déconnectées du Rhodon.
 
Deuxième à la fin des années 60, lors de la création de la ville nouvelle de St-Quentin.
En vu de projets immobiliers dans la vallée du Rhodon, disparition des dernières prairies d’expansion naturelle des crues, remblayées avec de grandes quantités de déblais sauvages provenant de la création de la ville nouvelle, à partir des berges rectilignes de 1945 du Rhodon, sur St-Lambert, Milon et St-Rémy.
 
Et la troisième, encore à la fin des années 60, avec la création de la station d’épuration du Mesnil-St-Denis et de La Verrière, son rejet d’eaux épurées, pas toujours épurées, et d’eaux pluviales parasites constitue en forêt de Trappes 90% de l’eau du Rhodon. 
 
Le Rhodon ainsi aménagé se tranforme facilement en torrents d’eaux dans un chenal, réalisation parfaite pour créer des inondations, à la confluence du Rhodon et de l’Yvette.
Le Rhodon sur des plans anciens s'appellait le ruisseau de Saint-Lambert et sur des plans plus anciens le ruisseau de Port-Royal. 
Au XVII siècle ce ruisseau était cité par Jean Racine dans un de ses poèmes « une ceinture de cristal ».
 
La prairie de La Gravelle
 
Le n°8 de la rue du moulin
est recouvert d’un rocaillage rose.

 

Le Bas du Pays
Quatre cartes postales du 8, 10, 12 et 14 rue de la Fontaine
Carte écrite par Mlle Louise Legros, villageoise au 12 de la rue de la Fontaine, propriétaire d'une vache qu'elle faisait brouter le long des talus enherbés des rues du village.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
St-Lambert - Postée en 1908 : Rocaillage décoratif en meulière XIX siècle de la façade de la Maison - Postée en 1946 : Chemin de la Fontaine - Postée en 1939 : Chemin du Moulin
St-Lambert - Postée en 1908 : Rocaillage décoratif en meulière XIX siècle de la façade de la Maison - Postée en 1946 : Chemin de la Fontaine - Postée en 1939 : Chemin du Moulin

St-Lambert - Postée en 1908 : Rocaillage décoratif en meulière XIX siècle de la façade de la Maison - Postée en 1946 : Chemin de la Fontaine - Postée en 1939 : Chemin du Moulin

La mare communale
 
La Mare du Curé, carte postée en 1910. Ce petit patrimoine enterré est à faire renaître. La mare jouait un rôle épurateur en éliminant les polluants diffus des eaux de surface, et elle contribuait à maintenir la biodiversité. 

Voir le lien, ici, sur le bienfait des mares, réserve de biodiversité.

St-Lambert - Postée en 1912 - Pensionnat Fondation Silvy

St-Lambert - Postée en 1912 - Pensionnat Fondation Silvy

Ecole Silvy, carte postée en 1960.
Une vue du Pensionnat Fondation Silvy et du Logis. 
Les arbres qui embellissaient, ombrageaient, la cour de l'école, en réduisant sa température, ils ne sont plus là ...
 
Le verger et le potager de l'école
Le verger était planté dans l'esprit de Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère Angélique retiré aux Champs, avec des arbres de petites formes pour permettre aux élèves de découvrir les fruits.
Dans les années 90, mise en place du chalet du club de tennis à l’emplacement de l’ancienne mare, alors qu'elle jouait un rôle épurateur en éliminant les polluants diffus des eaux de surface,contribuait à maintenir la biodiversité, et à arroser le potager de l'école.  
Entre les arbustes, la mare jugée inutile, elle se referma faute d'entretien, elle disparaîtra en 1991 avec la construction du 1er tennis.  
 
Plan masse

 

L’école
Elle avait des volets à l'étage, un atout 
pour se protéger de la chaleur de l'été.
Aquarelle de Mlle Christiane Rogelet
 
L’abbaye possédait à Saint-Lambert des terres et des constructions, notamment cette belle maison de maître construite au milieu de XVIIème siècle, entourée d’un grand jardin, qui servait de presbytère et avait peut-être également permis d’accueillir les visiteurs de l’abbaye.

Son hôte le plus illustre fut Louis Sébastien Le Nain de Tillemont (1637-1698), ancien élève des petites écoles de Port-Royal, savant historien de l’Eglise. Il se joignit aux Messieurs dès 1669, fut ordonné diacre en 1672, prêtre en 1676 et fut le curé de Saint-Lambert de 1676 à 1679.

Il occupa cette maison à partir de 1672 lorsqu’il vint s’établir à Saint-Lambert et remplit l’office de chapelain à l’abbaye jusqu’en 1679.  

A cette époque, il n’y avait que le corps central du bâtiment et des petites dépendances de chaque côté. Le document le plus ancien sur lequel le manoir apparaît date de 1694.

A l’intérieur de l’appartement du 1er étage à gauche, on trouve un cadran solaire qui à l’époque se trouvait sur le pignon extérieur.

En 1791, Madame Desprez rachète les ruines et l’enclos de Port-Royal vendus comme biens nationaux puis en 1798 l’ancien presbytère et la maison de Tillemont. Amie des Jansénistes elle la fit embellir pour en faire sa résidence. Elle y accueillit les amis de Port-Royal qui prirent l’habitude de s’y rendre en pèlerinage, notamment au mois d’octobre.

L’abbé Grégoire, l’un des premiers pèlerins sur le site des Ruines y viendra en 1801 et  écrira son livre « Les Ruines de Port-Royal des Champs ».

La Fondation Silvy 
En 1824, ces maisons et terrains furent acquis, avec l’ensemble du domaine de Port-Royal par Louis Silvy, conjointement avec quatre membres de la société de Port-Royal. Le tout lui coûta environ 200.000 francs-or.

Ancien Auditeur à la Chambre des Comptes, janséniste, Louis Silvy entendit consacrer sa vie et sa fortune à la reconstitution du domaine de Port-Royal. Il mourut à Port-Royal en 1847 dans la maison qu’il fit construire à l’emplacement du moulin (devenue maison du gardien) et souhaita être enterré dans le cimetière de St Lambert à côté de la fosse où sont accumulés les ossements enlevés à Port-Royal.

En 1829, Louis Silvy alors maire de Saint-Lambert (1827-1831), et les quatre autres propriétaires firent donation du domaine à une congrégation enseignante de tradition janséniste appelée « Frères des écoles chrétiennes du faubourg Saint-Antoine » ou « Frère Tabourin ».

Ils étaient chargés de faire dans les locaux cédés deux écoles primaires ouvertes gratuitement aux garçons et aux filles des communes de Saint-Lambert et de Milon et dispensant un enseignement d’inspiration chrétienne mais conforme à la législation de l’instruction publique. L’école des filles se trouvait dans le bâtiment, face au grand portail, qui abrite depuis 2008 une partie des logements sociaux, l'autre partie des logements sociaux dans l'ancien presbytère de l'Eglise de Saint-Lambert, accolé à l'école des filles.

Ils pouvaient également y annexer un pensionnat payant pour garçons. C’est à ce moment qu’ils firent construire les deux ailes de part et d’autre du corps central ainsi que le clocheton.

La Société de Saint-Antoine disparut vers 1887 et un instituteur prit alors la direction de l’école.

En 1892 une convention fut établie entre l’état et la Société des Amis de Port-Royal dans laquelle le Ministère de l’Instruction Publique reconnaissait les Ecoles communales de Saint-Lambert-des-Bois comme écoles d’état mais ne rétribuait pas les instituteurs et institutrices ; ceux-ci étaient indemnisés très piètrement par la Fondation Silvy mais logés dans des locaux tricentenaires.

Le bâtiment du manoir comportait au rez-de-chaussée, la cuisine, le réfectoire, le bureau-salon du directeur avec des tableaux de Port-Royal (Philippe de Champaigne) et une précieuse bibliothèque janséniste qui alignait ses vieilles reliures sur quelques rayons.

Au 1er étage se trouvait l’appartement du directeur et 2 pièces pour les dortoirs ; au second, un dortoir et une petite chambre. J’ai appris récemment suite à la visite d’une ancienne élève, que lorsqu’elle était enfant, elle fut interne avec sa sœur pendant une année (1939/1940) et logea dans cette petite chambre pour deux. (Le pensionnat était cependant un pensionnat de garçons)

Dans les premières années du pensionnat, il y avait au premier étage une chapelle privée et les chambres garnies de belles boiseries (archives départementales, collections iconographiques).

Dans les communs se trouvaient les 2 classes.

L’intention de Louis Silvy était de rappeler le souvenir des Petites Ecoles de Port-Royal dont les méthodes pédagogiques étaient jugées révolutionnaires pour l’époque.

En 1637, l’abbé de Saint-Cyran proposa la création de « Petites écoles » pour les enfants de quelques nobles proches de Port-Royal. Installées à partir de 1643 au Chesnay, au Troux  et à la ferme des Granges de Port-Royal dans une petite maison basse, l’enseignement y était dispensé par des maîtres réputés, comme Claude Lancelot et Pierre Nicole.

En 1651, débuta la construction du bâtiment qui abrite aujourd’hui le musée. Les écoles de garçons furent fermées par la police royale en 1656, celles du Chesnay et le pensionnat des filles en juillet 1661.

Mais le souvenir de ces écoles resta vivant. Un de ces plus fameux élèves fut Jean Racine.

Chaque précepteur s’occupait de 5 ou 6 élèves et le nombre total ne dépassait pas 25. Les maîtres étaient d’excellents pédagogues.

Ils dispensaient l’enseignement en français et non en latin comme c’était la règle à cette époque. L’enseignement était de qualité tout en inculquant aux enfants des principes de morale chrétienne d’inspiration port-royaliste. Les châtiments corporels étaient abolis. La plume d’oie fut remplacée par la plume métallique.

Le pensionnat Silvy accueillait une trentaine de pensionnaires payants et comme externes les enfants de Saint-Lambert et des communes avoisinantes.

Saint-Lambert se trouvait ainsi dans une situation paradoxale : la commune n’avait pas d’école communale mais envoyait ses enfants dans une école privée religieuse qui leur était gratuitement ouverte. Déchargée d’une dépense importante qui incombait normalement à toute commune, la municipalité de Saint-Lambert contribua, avec une générosité variable selon les époques, aux dépenses de fonctionnement des écoles en participant aux frais de fournitures scolaires, de chauffage et d’entretien.

En 1942, à la suite du décès de la célébrissime Mademoiselle Roume, sa directrice, qui enseigna pendant 40 ans, l’école des filles fut fermée et rattachée à l’école des garçons.

La vie au pensionnat :
Souvenirs de Monsieur Gillet, ancien élève au pensionnat Silvy.

Monsieur Henri Gillet a passé plusieurs années au pensionnat Silvy de 1943 à 1950.

Il est venu en février 2018 raconter aux enfants de l’école ses souvenirs er répondre à leurs questions.                        

« Je suis arrivé au pensionnat au mois d’avril 1943 âgé de 5 ans. Mes parents étaient paysans à Coignières et n’avaient pas le temps de s’occuper de moi.

Cela a été très dur pour moi de vivre loin de chez eux. En arrivant au pensionnat je me suis demandé ce que j’allais devenir. Je ne me souviens plus très bien des premiers temps, mais je sais que mes parents me manquaient.

Mon père me conduisait le lundi matin et venait me chercher le samedi après-midi.

Le directeur s’appelait Monsieur Mallet ; il était également le maître de la classe des grands. Il était dur avec les enfants et leur tirait les cheveux quand ils avaient fait une bêtise ou quand leurs résultats scolaires n’étaient pas bons.

Quand il s’absentait, c’était sa femme, Madame Mallet qui le remplaçait ; elle était moins sévère que lui. L’institutrice de la classe des plus jeunes s’appelait Mademoiselle Louise Valentin et sa sœur Marthe était la cuisinière.

Le père de Madame Mallet, Alexis Poisson entretenait le jardin qui occupait toute la surface des actuels terrains de sport (foot, volley, tennis). Le jeudi, quand il n’y avait pas classe, les enfants l’aidaient à biner, désherber, tailler les haies…. Quand je ramassais les feuilles, je recevais des bons points.

A côté du marronnier se trouvait un puisard qui a été bouché depuis.

Les légumes servaient à l’alimentation des pensionnaires et je me souviens qu’on mangeait bien et que les cuisinières étaient gentilles.  On mangeait dans le réfectoire, là où se trouve la cantine.

Ce sont mes parents qui livraient les pommes de terre qui étaient rangées à la cave avec le charbon. Il y avait une chaudière à charbon et des radiateurs dans le pensionnat.

En plus du jardinage, on faisait aussi des promenades le jeudi après-midi avec Monsieur Mallet ; autrement on ne sortait jamais dans le village.

Le pensionnat était une école chrétienne et le curé du village, le Père Démaria venait faire le catéchisme dans la salle qui donne sous le préau. Il m’a aussi accueilli au presbytère avec mon petit frère pendant l’été 1944 alors que le pensionnat était fermé pour les vacances et qu’il était trop dangereux de retourner à Coignières à cause des bombardements. Je me souviens que les bombes tombaient dans la prairie de la Gravelle, (là où se trouvent les vaches écossaises) et cela faisait vibrer les murs. Je garde un bon souvenir de ce prêtre et je viens régulièrement entretenir sa tombe dans le cimetière de St Lambert.

Je garde aussi un bon souvenir de Madame Bon qui était Maire du village et avait ses enfants à l’école. Elle venait parfois dans la cour nous distribuer des friandises ;

à l’époque, on n’en recevait pas beaucoup !

Je me souviens aussi de Madame Guibert qui donnait des cours de piano à quelques pensionnaires. Elle habitait 13 rue de Port-Royal.

Il n’y avait que deux classes dans l’école. A la place de la maternelle se trouvait une grange et la laverie occupait la place du bureau. Madame Toullec était lingère.

Dans les classes on avait des pupitres pour deux élèves ; on pouvait soulever le dessus pour ranger nos affaires dans les casiers. On avait des bouteilles d’encre pour remplir nos stylos plumes. Au mur il y avait des cartes de géographie. J’aimais écouter les élèves lire les histoires dans le livre de lecture. Les deux classes étaient chauffées avec des poêles à bois.

Pendant la récréation, on jouait aux billes, au drapeau et à d’autres jeux dont je ne me souviens plus très bien.  Comme punition on était mis au piquet, on devait tourner autour de la cour ou on copiait des lignes. Le maître nous tirait aussi les cheveux et nous donnait des coups.

Il y avait une cinquantaine d’enfants à l’école ; environ 30 étaient pensionnaires et les autres habitaient à St Lambert,  à la Brosse, à Milon ou au Mesnil-Sevin. 

Ils faisaient tous les jours le trajet à pieds pour venir.

Les pensionnaires dormaient dans des dortoirs, au premier et au deuxième étage du Manoir. Dans chaque chambre il y avait 7 ou 8 lits ; c’était nos parents qui fournissaient les draps, les couvertures et l’édredon.

Il y avait un wc à chaque étage. Dans le dortoir tout comme dans le réfectoire nous n’avions pas le droit de parler. Quand mon petit frère Jean est arrivé, nous avons occupé ensemble la chambre des frères au 2ème étage.

Monsieur Mallet avait un appartement au premier étage avec sa femme et ses enfants, mais il dormait dans une petite chambre à côté du dortoir pour nous surveiller. Au 2ème étage, c’était Mademoiselle Valentin et sa soeur qui faisaient la surveillance.

La toilette (si l’on peut dire !) se faisait dehors derrière le préau à l’eau froide et l’hiver, l’eau gelait dans les tuyaux… Monsieur Mallet mettait le feu à une feuille de papier journal pour faire fondre la glace dans les tuyaux. Il y avait trois douches qui ne servaient presque jamais. Les toilettes étaient des wc à la turc.

En juillet 1946, quelques enfants allèrent chercher du sable à la sablière qui se trouve sur le chemin Jean Racine ; pendant que deux grands chargeaient le sable dans une remorque, la sablière s’effondra et un enfant fut enseveli ; il s’appelait Claude Ravot. Moi-même, j’ai été recouvert de sable jusqu’à la poitrine mais mes camarades réussirent à me secourir. Monsieur Mallet crut que Claude Ravot avait eu peur et était rentré au pensionnat où on le chercha en vain.  Ce n’est que trois heures plus tard que l’on retrouva son corps.

Je ne garde pas un très bon souvenir du pensionnat car mes parents me manquaient et le maître était trop dur avec nous. Heureusement j’avais de bons camarades ainsi que mon petit frère et il y avait de l’entraide entre nous.

Aujourd’hui l’école a bien changé, les enfants sont bien traités et apprennent dans un cadre agréable. »

Achat de l’école par la commune
En 1975, la commune racheta à la société de Port-Royal les locaux qui étaient devenus très vétustes et n’étaient plus aux normes et y ouvrit une école  communale publique. Les tableaux qui s’y trouvaient ont été transférés à Port-Royal grâce à Madame Blic chargée du pré inventaire des Yvelines et à Monsieur Gazier vice président des « Amis de Port-Royal »
En 1982 une classe de maternelle fut crée pour y accueillir les enfants à partir de 3 ans. En 2016, une partie du plafond d’une des classes  tomba pendant la nuit du 9 au 10 juin. Depuis elles ont été déplacées dans des locaux provisoires en attendant que le bâtiment soit réparé pour pouvoir s’y réinstaller.
(Notices de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
 
Une rénovation lourde avec extension sont prévues par la commune en 2020 dans la partie de l'école non touchée par l'infiltration d'eau pluviale de 2016 (infiltration par la toiture non traitée par l'ancienne mandature, et connue). 
Espérons que ce petit patrimoine du bâti ancien avec ses matériaux durables de qualité, soit bien pris en compte, notamment dans le choix de l'architecte, pour ne pas perdre une authenticité, remplacée par des matériaux actuels de qualité discutable, banalisation de l'école sous couvert d'être moderne. 
Bourvil " Bonjour monsieur le maître d'école " 
St-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du Pensionnat
St-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du PensionnatSt-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du Pensionnat
St-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du PensionnatSt-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du Pensionnat
St-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du PensionnatSt-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du Pensionnat

St-Lambert - Pensionnat Silvy avec Verger et Potager - Salon Régence - Entrée du Pensionnat

Pensionnat Silvy
 Classe de la Directrice Mlle Roume 1915  -  Classe de M. Mallet 1946  -  Classe de Mlle Louise Valentin 1948  -  Classe de M. Mallet 1949 
St-Lambert - Pensionnat Silvy
St-Lambert - Pensionnat Silvy St-Lambert - Pensionnat Silvy
St-Lambert - Pensionnat Silvy

St-Lambert - Pensionnat Silvy

Inventaire du patrimoine établi en 1981
St-Lambert - Pensionnat Silvy - Dans les communs, une grange, la laverie et 2 classes
St-Lambert - Pensionnat Silvy - Dans les communs, une grange, la laverie et 2 classesSt-Lambert - Pensionnat Silvy - Dans les communs, une grange, la laverie et 2 classesSt-Lambert - Pensionnat Silvy - Dans les communs, une grange, la laverie et 2 classes

St-Lambert - Pensionnat Silvy - Dans les communs, une grange, la laverie et 2 classes

 deux classes dans les anciens communs du presbytère
Achat du pensionnat par la commune en 1975
et au revoir les platanes, ils seront abattus. 
St-Lambert - Ecole communale photos de 1989, 1990 et 2 photos de 1995
St-Lambert - Ecole communale photos de 1989, 1990 et 2 photos de 1995St-Lambert - Ecole communale photos de 1989, 1990 et 2 photos de 1995
St-Lambert - Ecole communale photos de 1989, 1990 et 2 photos de 1995

St-Lambert - Ecole communale photos de 1989, 1990 et 2 photos de 1995

L’école des filles et le presbytère
Le premier presbytère était accolé à l’église en 1694.

Dans le bâtiment où ont été installés des logements sociaux, se trouvait le presbytère rénové en 1788-1789 par le maître d’œuvre Le Masson. La partie sud (du côté gauche) date du XIXème siècle pour accueillir l’école des filles où l’enseignement fut confié à partir de 1842 à des religieuses de Sainte Marthe dont une communauté résidant à Magny-les-Hameaux pratiquait encore la règle cistercienne de Port-Royal. Les sœurs enseignaient en tenues monastiques et au pensionnat, les frères de Saint-Antoine étaient en redingotes et chapeaux hauts de forme. L’école des filles fut rattachée à celle des garçons en 1942.

Du coté droit du bâtiment, il y avait le presbytère. Le cadran solaire portant la date de 1635 a été réemployé à l’époque de l’école.

La société de Port-Royal qui était propriétaire depuis la mort de M. Silvy logea plusieurs de ses membres jusqu’à ce que la commune achète en 2007 l’ensemble des bâtiments et du terrain.

Le Logis
Cette  grande demeure en meulière était autrefois la propriété du  comte Edmond Philippon originaire de Saintonge. Il acquit ce domaine pour en faire une résidence d’été baptisée « Le Logis » (nom donné aux maisons de Saintonge) construit vers 1880. Dans les prés voisins il avait un petit troupeau de daims. Edmond Philippon offrit à son fils unique René un grand terrain à Milon-la-Chapelle sur la Butte aux Vignes, "le Bois de la Vigne" acheté au comte Raymond d’Abzac. René Philippon y fit construire le château de Vertcoeur entre 1902 et 1904.

Pendant la guerre, Le Logis fut occupé par la kommandantur de l’armée allemande.

Après la guerre de 39/45, M. Ferrand acheta le domaine pour les scouts de France puis il devint le siège social de l’association « Vers la vie pour l’éducation des jeunes » avant d’être transformé en hôtel en 2007.

A l’origine, le toit était en terrasse, il n’y avait pas d’escalier extérieur, devant la maison se trouvait un parterre et des buissons de chaque côté de l’allée.

 

Sauvegrain
Le logis est devenu un hôtel en 2007 nommé « Le manoir de Sauvegrain ».

Voici l’histoire de ce personnage:

La révolte gronde pendant la Fronde : émeutes, pillages et incendies se multiplient. Au printemps 1652 les villages de la région sont pillés et dévastés par les troupes du roi installées à Palaiseau. Les paysans de Milon s’organisent et prennent pour chef l’un des leurs, un laboureur nommé Sauvegrain. Fougueux, téméraires, refusant de se réfugier dans la ville fortifiée de Chevreuse, Sauvegrain et ses hommes font preuve d’un courage exemplaire. Ils font fuir les pillards et chassent les soldats de Louis XIV de Milon-la-Chapelle et des villages voisins.

(Notices de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)

Le Logis
Photos vers 1900 - 1905
St-Lambert - Logis
St-Lambert - LogisSt-Lambert - Logis
St-Lambert - Logis

St-Lambert - Logis

St-Lambert - Vues générales.St-Lambert - Vues générales.

St-Lambert - Vues générales.

St-Lambert - Hôtel- Restaurant "Bon Accueil" J. GUITTARD, vers 1950 village encore rural avec ses maraîchers.

St-Lambert - Hôtel- Restaurant "Bon Accueil" J. GUITTARD, vers 1950 village encore rural avec ses maraîchers.

Hôtel du Bon Accueil
« A l’hôtel du Bon Accueil,
vous passerez un agréable week-end
pour un prix raisonnable ».
Publicité parue en 1949

Simone de Beauvoir ainsi que d’autres personnalités ont fréquenté cet établissement.

En 1920, le propriétaire est J. Guittard ; après lui, le gérant est M. Auboiron. Cet établissement est à présent le restaurant « La Terrasse de Sauvegrain ».
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"
St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"
St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"

St-Lambert - Postées en 1924 - "Bon Accueil"

La Source de Saint-Lambert
Elle fut reconnue d’utilité publique en 1923.
 
Historique

Monsieur Delacroix Frouste crée en 1934 une usine d’exploitation de la source de Saint-Lambert en extrayant et embouteillant l’eau d’une nappe phréatique située à 600 mètres de profondeur sous l’appellation de " Chantilly " essentiellement en eau gazeuse et limonade et a également la marque " Eau de Source Saint-Lambert " dont le siège social se trouvait à Paris.

En 1966 le groupe Perrier devint propriétaire et ouvrit 2 nouveaux puits en 1968, à cette époque, l'exploitation employait une cinquantaine de personnes; il y avait deux groupes pour les bouteilles en verre, dont un avec pasteurisation et également un atelier d'extrusion de bouteilles en P.V.C. et une ligne de soutirage en 1.50 litre P.V.C., le nom devient " Source du Val Saint-Lambert " ou " Val Chevreuse ".

En 1992, le groupe Nestlé a racheté Perrier avant de revendre en 2013 au groupe Ogeu qui commercialise l’eau sous la marque " Chevreuse ". Les bouteilles sont fabriquées à partir de préformes P.E.T., elles sont ensuite soufflées et moulées. (Notice Nestlé du 03/07/2001)

Cette source constitue une activité professionnelle importante pour la commune.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Le moulin
Au XVème et XVIème siècle, six moulins furent réalisés le long du Rhodon entre Port-Royal et Saint-Rémy lès Chevreuse, en exploitant la différence de 19 mètres du niveau des eaux. Le premier était le moulin de Germainville, il appartenait aux religieuses et se trouvait à l’arrière de l’actuel Manoir de Sauvegrain. Il était équipé d’une roue à aubes qui entraînait le matériel nécessaire pour moudre les céréales ainsi que différentes machines utilisées par les artisans pour travailler le fer et le bois. Pendant les périodes de troubles, les meuniers de la vallée avaient créé une milice pour défendre leurs biens. Au moment de la Fronde, elle avait à sa tête le célèbre Sauvegrain.

Après le moulin de Germainville, on trouve le moulin de Fauvaux, le moulin de Tournay, le moulin de Milon, le moulin de la Mare et le moulin de la Machine (Cinq moulins sur la commune de Milon).

Pendant la seconde guerre mondiale, les récoltes étant réquisitionnées, les six moulins n’avaient plus d’activité. Les vannes n’étaient plus réglées et certaines prairies furent inondées. L’ancien maire de Milon-la-Chapelle, Monsieur Cintrat, maraîcher qui habitait la Lorioterie, se plaignit auprès de la Préfecture de Versailles de ces inondations. En 1945, afin de donner du travail aux prisonniers allemands, on leur fit redresser le tracé de la rivière qui serpentait de façon naturelle et abaisser son niveau de plus d’un mètre ce qui eut pour conséquence de ne plus alimenter les biefs qui après 400 ans d’existence devinrent inertes et s’envasèrent.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Le Lavoir communal
 
Le petit patrimoine, c'est l'histoire du village qu'il faut protéger et conserver.
Le petit lavoir
Le canal de dérivation qui alimentait le lavoir disparut suite à ces travaux et le plan d’eau qui se trouvait devant lui fut comblé, c’est ce qui explique pourquoi le lavoir tourne le dos à la rivière.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Exposition du 18 mai au 17 septembre 2023 d'une peinture rupestre sur toile "Mains de lavandières", des artistes COLINE LOUBER et BRUNO RAOUX
 
HISTORIQUE - La naissance des lavoirs
Dans les habitations, le linge était lavé dans de l’eau bouillante riche en cendres et frotté au savon gras fait de suif de bœuf. Puis les femmes se rendaient à la rivière ou au lavoir pour le rincer. Le bord du lavoir comportait en général une pierre inclinée ; les femmes se mettaient à genoux dans une boîte qu’on appelle « un carrosse » ou « le garde genou » dans lequel elles avaient mis de la paille. Elles jetaient le linge dans l’eau, le tordaient en le pliant plusieurs fois et le battaient avec un battoir en bois sur la pierre afin de l’essorer.

C’est suite à la prise de conscience du fait que l’utilisation indifférenciée des points d’eau favorisent les épidémies de choléra, variole et typhoïde, et sous l’impulsion du mouvement hygiéniste au début des années 1850 que se développe la construction de lavoirs aménagés et fonctionnels.

Le 3 Février 1851 l’Assemblée législative vote un crédit spécial pour subventionner leur construction à hauteur de 30%. Dès lors, les constructions de fontaines, puits, abreuvoirs et lavoirs vont se multiplier.

Témoins des grands et petits moments de nos villages, les lavoirs évoquent le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères.

Le lavoir était un des rares lieux où les femmes pouvaient se réunir et discuter ; il leur était exclusivement réservé. On y parlait et on y échangeait des ragots autant qu'on y lavait son linge.

C'est « l'endroit où l'on tape autant de la goule que sur le linge », ce qui est confirmé par une inscription à la peinture rouge encore visible sous le lavoir de Contres-en-Vairais (dans la Sarthe), à la fin des années 1990 : « ici on lave le linge et on salit le monde ».

On y chantait également:
Tous les jours moins le dimanche on entend le gai battoir,
battre la lessive blanche dans l'eau limpide du lavoir
Refrain d'une chanson de Pierre Dupont (1848)
L'abandon des lavoirs
L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée dans la deuxième partie du XXe siècle avec la généralisation de l’adduction d’eau dans les foyers.
La machine à laver fait son apparition dans les années 1950-1960
L’âge d’or des lavoirs n’aura duré qu’un peu plus d’un siècle. Eléments incontournables de notre patrimoine rural vernaculaire, témoins de la vie d’autrefois, les lavoirs font partie des édifices qu’il faut absolument conserver.
Qui se souvient des lavandières ?
Désormais dans les lavoirs désertés, il n'y a plus que le bruit de l'eau. Elle chantonne dans le volume, sans plus jamais être tressé de voix et de regards, elle court de bac en bac, limpide, et n'emporte plus de traînées savonneuses.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Souvent, aujourd'hui, l'eau du Rhodon derrière le lavoir est noire
A la confluence du Rhodon et d'Yvette,
le lavoir de Saint-Rémy-lès-Chevreuse

 

St-Lambert - Les bords de la rivière (son fonctionnement naturel en serpentine a disparu avec le déplacement et le creusement de 1 m de son lit en un fossé droit par des prisonniers allemands en 1945)

St-Lambert - Les bords de la rivière (son fonctionnement naturel en serpentine a disparu avec le déplacement et le creusement de 1 m de son lit en un fossé droit par des prisonniers allemands en 1945)

St-Lambert - Le Haut du Pays, une vue depuis la route de Port-Royal - Le Val du Rhodon, une vue depuis l'Entrée du PensionnatSt-Lambert - Le Haut du Pays, une vue depuis la route de Port-Royal - Le Val du Rhodon, une vue depuis l'Entrée du Pensionnat

St-Lambert - Le Haut du Pays, une vue depuis la route de Port-Royal - Le Val du Rhodon, une vue depuis l'Entrée du Pensionnat

St-Lambert - Dessin de Mlle Christiane Rogelet, entrée du village en 1964
St-Lambert - Dessin de Mlle Christiane Rogelet, entrée du village en 1964

St-Lambert - Dessin de Mlle Christiane Rogelet, entrée du village en 1964

L’auberge « les hauts de Port-Royal »
Ce café-restaurant, ancien relais de poste, est situé au lieu dit « le Pavé de Saint-Lambert »  sur la route de Versailles à Dampierre. Il s’appellait « Restaurant du Bon Repos ».

Avant 1900, le café est tenu par M. Thurboux ; à partir de 1930, c’est l’auberge de Port-Royal de M. Cousin. Vers 1936, M. Roger Naras venant de l’auberge du château à Dampierre reprend l’affaire. Ensuite l’auberge s’appelle « chez Denise », tenue par M. Henry son époux. Leur fille Denise Berthon leur succède jusqu’en 1985, puis M. et Mme Poirier jusqu’à la fermeture en 1995.

C’est dans cette auberge que Marcel Cerdan et Edith Piaf se rencontraient en 1948-1949.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Maison Thurboix
Pavés de Saint-Lambert,
puis l'Auberge de Port-Royal 
St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.
St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.
St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.
St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.

St-Lambert - Pavés de Saint-Lambert et Route de Versailles - Restaurant du Bon Repos - Puis Auberge de Port-Royal "Denise" Cordon bleu.

Historique du château de Vaumurier
Le hameau de Vaumurier est cité dès le XIIème siècle.

En 1651, le duc de Luynes fit construire un petit château pour se rapprocher de Port-Royal et accueillir ses amis les Solitaires. Pascal écrivit en ce lieu la seizième de ses Provinciales. Peu après, le château fut donné à l’abbaye et c’est la mère Angélique de Saint-Jean qui le fit raser vers 1680 car le Grand Dauphin le convoitait pour y loger sa maîtresse.

Le petit Manoir de Vaumurier date en partie de 1704 (d’après la carte des Chasses Royales). A cette date, le hameau se composait de 10 maisons. En 1895 M. Delabédoyère y ajoute plusieurs bâtiments.

Le « château » de Vaumurier fut construit vers 1900 par M. et Mme Eudelin originaires de Normandie. Il fut racheté en 1934 par M. Delagrange et le Docteur Besançon, propriétaires des laboratoires Delagrange. Son tennis fut installé sur l’ancien emplacement du château de Luynes.

Pendant la guerre de 1939/1945, le « château » servit de maison de repos pour les officiers allemands blessés sur le front russe.

Une fontaine qui a été réhabilitée se trouve à l’entrée du château.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Manoir de Vaumurier
St-Lambert - Postées en 1905 - Panorama et vues de l'entrée du Manoir de Vaumurier, architecture Touquettoise.
St-Lambert - Postées en 1905 - Panorama et vues de l'entrée du Manoir de Vaumurier, architecture Touquettoise. St-Lambert - Postées en 1905 - Panorama et vues de l'entrée du Manoir de Vaumurier, architecture Touquettoise. St-Lambert - Postées en 1905 - Panorama et vues de l'entrée du Manoir de Vaumurier, architecture Touquettoise.

St-Lambert - Postées en 1905 - Panorama et vues de l'entrée du Manoir de Vaumurier, architecture Touquettoise.

L'Eglise
Edifiée vers 1207 à l'emplacement d'une Chapelle du Xème siècle dédiée à Saint-Blaise, elle fut agrandie à la fin du XVème et consacrée en 1538 à Saint-Lambert, Evêque de Liège.
En 1958, l'Eglise fut entièrement restaurée et dotée de vitraux contemporains dus au Maître verrier Lorin (de Chartres). 
St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise.
St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise. St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise.
St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise. St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise.
St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise. St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise. St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise.

St-Lambert - Postée en 1903 - Eglise consacrée à Saint Lambert, construite en 1538 à l'emplacement d'une Chapelle consacrée à Saint Blaise.

St-Lambert - Plan vers 1950 - Eglise Paroissiale Saint-Lambert et Saint-Blaise

St-Lambert - Plan vers 1950 - Eglise Paroissiale Saint-Lambert et Saint-Blaise

L’Eglise - Monument historique inscrit
Vers la fin du Xème siècle, s’élevait une simple chapelle dédiée à Saint-Blaise de Véroli appelée « chapelle à Bireau » ; elle occupait l’emplacement de l’actuel chœur. Sous l’impulsion des abbés de Bourgueil et des seigneurs de Montlhéry la chapelle à Bireau fut en 1207 remplacée par un édifice dans le style du XIIème siècle.

C’est à la même époque, en 1204 qu’une petite communauté de religieuses s’installa dans un vallon tout près de Saint-Lambert pour y fonder l’abbaye de Port-Royal des Champs.

Edifiée en pierres meulières, l’église fut à la fin du XVème siècle agrandie d’une travée accolée à la nef et communiquant par deux arcs brisés. La charpente fut refaite, on ajouta des voûtes sur croisées d’ogive.

L’église   fut consacrée en 1538 à Saint-Lambert, évêque de Liège.

La nef gothique dans un ensemble de type roman est précédée d’un porche appuyé sur de robustes contreforts et surmonté d’un clocher pignon peu élevé coiffé de tuiles plates. Une petite porte romane est conservée sur la façade nord. Les importants travaux du XVème siècle furent motivés par l’afflux de pèlerins venus prier la Vierge à l’Enfant en pierre polychrome du XIVème siècle vénérée sous le vocable de « Notre Dame de vie ». La cuve baptismale provient de Port-Royal, elle a remplacée une cuve de pierre posée sur un gros pilastre.

La cloche « Gabrielle » de 1780 tient son nom de sa marraine Gabrielle de Mornay de Montchevreuil, supérieure des dames de St Louis à St Cyr ; le parrain est l’évêque de Chartres, Jean-Baptiste de Lubersac, premier aumônier de Madame Sophie de France, fille de Louis XV.

En 1958, l’église fut entièrement restaurée et dotée de vitraux contemporains dus au maître verrier Lorin (de Chartres). A cette occasion, la lanterne des morts que le père de Maria, haute figure locale avait installée sur une colonnade en meulière fut enlevée à la demande des Bâtiments de France.

Le cimetière - Monument historique classé
Saint-Lambert est une des rares communes à avoir conservé son cimetière autour de l’église, en haut du village.

Dans le cimetière, se trouve le Carré de Port-Royal, reconnaissable à la stèle de granit où se lit l’inscription : « Ici furent enfouis après avoir été transportés par des tombereaux les restes des religieuses et des Solitaires qui reposaient à Port-Royal – Janvier 1712. Pater dimitte illis (Père, pardonnez-leur). Il s’y trouve sans doute plus de 3000 corps en comptant ceux du cimetière des religieuses à l’intérieur du cloître et ceux du cimetière extérieur à la clôture dans lequel avaient été enterrés les Messieurs les Solitaires ainsi que des prêtres ou des laïcs, proches de Port-Royal.  

D’autres corps furent transportés à Paris, à Palaiseau, à Magny où se trouvent d’anciennes pierres tombales du cimetière de l’Abbaye.

A côté du Carré de Port-Royal  se trouve la tombe de Louis Silvy qui acheta et aménagea les ruines de l’abbaye au XIXème siècle.

Dans l’allée qui mène à l’église une croix porte une seule inscription :

« A la personne humaine ». Elle fut élevée en 1944, en souvenir de ceux qui ont souffert pendant la deuxième guerre mondiale, notamment dans les camps de concentration, sans distinction de race, de nationalité, de religion.

Personnalités enterrées dans le cimetière de Saint-Lambert :

  • Louis Silvy – 1760-1847, admirateur des Jansénistes, fondateur des Ecoles Chrétiennes, acheta les biens de l’Abbaye de Port-Royal.
  • Vicomtesse d’Aurelle de Paladines – 1846-1933, née Françoise Reversat-Marsac, dernière Solitaire de Port-Royal, y mourut en odeur de sainteté et est enterrée au cimetière au pied du "Carré de Port-Royal".
  • Père Démaria – 1880-1947, dit Père Hildebrand, missionnaire capucin, prédicateur de grande renommée, se retira à Saint-Lambert comme curé du village.
  • Louise Faure-Favier – 1870-1961, femme de Lettres, habita de longues années à Vaumurier, y écrivit de nombreux articles sur Port-Royal, publiés par le Mercure de France. Officier de la Légion d’honneur, elle fut également une pionnière de l’aviation française, en tant que femme pilote, amie des plus grands pilotes, artistes et poètes de son temps (Jean Mermoz, Marie Laurencin, Guillaume Appollinaire, etc.).
  • Michel Doiteau – 1924-2014, moine bénédictin, co-fondateur du Prieuré Saint-Benoît en 1964 et curé pendant 40 ans de la paroisse de Saint-Lambert-des-Bois.
Le Prieuré Saint-Benoît
Restaurer la vie monastique
dans le vallon de Port-Royal
Donation de Mme Fernande Rateau dans les années 1957, en faveur des moines bénédictins, d'une parcelle forestière importante, en zone Espace Boisé Classé.
En 1963, ces moines bénédictins mettent en œuvre un projet de fondation monastique situé à proximité des ruines de l’abbaye de Port-Royal-des-Champs. Ils se voient offrir une vingtaine d’hectares de bois pour y bâtir un monastère, lieu de prière retiré dans la forêt. D’abord sous la tente, les trois moines vivent dans des conditions d’extrême dénuement. Rapidement, des aides viennent de toute part et en 1964, un premier bâtiment sort de terre (aujourd’hui la porterie).
Ces bénédictins voulurent que leur petite communauté se doublât d’un centre culturel qui vit le jour en 1972-73 avec 50 chambres, des salles de réunion et un restaurant. Le centre Port-Royal, ouvert sur le monde extérieur est un lieu d’accueil qui organise des séminaires d’entreprise.

En 1983 le « Centre Culturel Le Prieuré » devint « le Centre Port-Royal ».

Le monastère proprement dit fut construit en 1986-1987 : un bâtiment traditionnel avec une chapelle dans le style de l’église de St-Lambert, un cloître et 12 cellules qui se cachent dans les bois.

Depuis 2006, une petite fraternité assomptionniste a pris le relais du projet. Ils s’occupent de la paroisse et accueillent sur ce site des petits groupes et des scouts.
(Notices de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
St-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementales
St-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementalesSt-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementales
St-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementalesSt-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementalesSt-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementales
St-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementalesSt-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementalesSt-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementales

St-Lambert - Eglise avant sa rénovation de 1958 - Photos des archives départementales

St-Lambert - Cartes postales de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, et après sa rénovation début des années 60
St-Lambert - Cartes postales de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, et après sa rénovation début des années 60

St-Lambert - Cartes postales de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, et après sa rénovation début des années 60

St-Lambert - Carte postale de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, Clocher avec un essentage en bois à claire voie des 3 faces de sa façade - Carte postale postée en 1969, rénovation de son Clocher avec un essentage fermé en bois des 3 faces de sa façade.
St-Lambert - Carte postale de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, Clocher avec un essentage en bois à claire voie des 3 faces de sa façade - Carte postale postée en 1969, rénovation de son Clocher avec un essentage fermé en bois des 3 faces de sa façade.St-Lambert - Carte postale de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, Clocher avec un essentage en bois à claire voie des 3 faces de sa façade - Carte postale postée en 1969, rénovation de son Clocher avec un essentage fermé en bois des 3 faces de sa façade.

St-Lambert - Carte postale de l'Eglise avant sa rénovation de 1958, Clocher avec un essentage en bois à claire voie des 3 faces de sa façade - Carte postale postée en 1969, rénovation de son Clocher avec un essentage fermé en bois des 3 faces de sa façade.

Lieu de prières, lieu de musiques baroques 

 

St-Lambert - Eglise .

St-Lambert - Eglise .

Dessin à l'encre de chine de Mlle Christiane Rogelet
1949 - 1961 - 1969
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
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A la mémoire du R.P. DEMARIA Curé de 1931 à 1947.
A droite, sa tombe.
Au centre, la Croix qu'il fit élever en 1944 à la personne humaine.
Dessin de Mlle Christiane ROGELET,
habitante de la Lorioterie, hameau de Milon-la-Chapelle.
Le père DEMARIA curé de St-Lambert, une Figure de St-Lambert.Le père DEMARIA curé de St-Lambert, une Figure de St-Lambert.

Le père DEMARIA curé de St-Lambert, une Figure de St-Lambert.

Le Père DEMARIA livrant du bois aux Vieux du Village en 1943 - Photo de Odile FERNANDEZ.

Le Père DEMARIA livrant du bois aux Vieux du Village en 1943 - Photo de Odile FERNANDEZ.

Aquarelles de Alice FARDEL, année 1915,
l'Eglise, la Mairie, la Ferme et le Moulin de Fauveau,
et la Vallée du Rhodon.
 
L'Eglise,
qualité de l'architecture médiévale !
 
Une mairie de poche,
qualité de l'architecture publique au XIX siècle !
Revue en 2005 avec une extension de bureaux ...
 
La qualité du paysage de la vallée
dans cette magnifique aquarelle
  
Les prairies Champtier de Launay
de Saint-Lambert-des-Bois
et La Poufille de Milon-la-Chapelle,
offraient un champ de vision
sur un paysage ouvert de prairies pâturées.
Fermeture du fond de vallon dans les années 70 entre les prairies de Launay et La Poufille, la cause la construction d'une habitation sans permis de construire à St-Lambert, et l'abandon à la forêt de petites parcelles pâturées délaissées.  
 
Le  Moulin de Fauveau, Milon-la-Chapelle.
 
La Ferme et le Moulin de Fauveau,
Milon-la-Chapelle.

 

Aquarelles d'Alain Trémon de 2020
Le bourg du village de Saint-Lambert
Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.
Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.
Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.

Aquarelles d'Alain Trémon - Le bourg du village de Saint-Lambert.

Pastel de Mlle Christiane Rogelet de 1960
Le chemin de Racine à travers les prés de Fauvaux de Saint-Lambert

 

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle la paroisse s'appelait Germainvile (aujourd'hui village de Saint-Lambert-Des-Bois) dans les archives départementales des Yvelines et de l'ancien département de Seine-et-Oise.

Depuis le IVe siècle, l'église était dédiée à Saint Blaise de Veroli, elle ne fut consacrée à saint Lambert qu'en 1538 et pourtant Ernest Nègre et Hippolyte Cocheris l'attestent sous la forme Sanctus Lambertus dès le XIIIe siècle vers 1205, sans citer leurs sources.  

La commune tiendrait son nom de Saint Lambert, apôtre de la Belgique.

 
Plan d'arpentage de 1694, par Jean Rosé, Village de Germainville - Archives Nationales "Seine et Oise"

Plan d'arpentage de 1694, par Jean Rosé, Village de Germainville - Archives Nationales "Seine et Oise"

Cartes de St-Lambert de 1785 - 1809 - 1818
Cartes de St-Lambert de 1785 - 1809 - 1818  Cartes de St-Lambert de 1785 - 1809 - 1818

Cartes de St-Lambert de 1785 - 1809 - 1818

Cartes anciennes et carte de St-Lambert des années 60.
Cartes anciennes et carte de St-Lambert des années 60.
Cartes anciennes et carte de St-Lambert des années 60.

Cartes anciennes et carte de St-Lambert des années 60.

Photos de 1933 à 1975
Photos de 1933 à 1975Photos de 1933 à 1975Photos de 1933 à 1975
Photos de 1933 à 1975Photos de 1933 à 1975

Photos de 1933 à 1975

 Milon-la-Chapelle

 

Origine du nom "Milon" pour la commune retrouvé sur une carte postale ancienne du Château de la Madeleine

Dessin à l'encre de chine de Mlle Christiane Rogelet - 1962
habitante de la Lorioterie, hameau de Milon-la-Chapelle.

 

Milon-la-Chapelle, les origines.

Xavier Soulange-Teissier, le 3 décembre 2019

La Lorioterie, hameau de Milon-la-Chapelle.  
 
Le potager, 
le  Lavoir de Saint-Lambert,
 postée en 1911 le Chemin Jean Racine,
En bas du coteau le bief "Ruisseau de Port-Royal".  
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
La Lorioterie, le chemin de Racine au pastel
de Mlle Christiane Rogelet de 1959

 

Le chemin de Racine (sur la commune de Milon)
Jean Racine (1639-1699) perdit très jeune ses parents. Grâce à sa grand-mère et à une de ses tantes religieuses à Port-Royal il fut élevé dans les Petites Ecoles.

Son éducation fut confiée, dès 1646 à Antoine Le Maître. Il était peut-être  parmi les quatre garçons encore présents aux Granges en juillet 1647.

Les garçons étaient répartis par groupes de quatre ou cinq sous la responsabilité d’un maître particulier : Claude Lancelot, Pierre Nicole, Pierre Coustel, François Framery ou Thomas Guyot. L’enseignement leur était dispensé à partir d’auteurs de l’antiquité, véritable pari de l’humanisme dévot, cherchant à accommoder l’esprit de la Renaissance et le catholicisme post-tridentin. Il y apprit le grec, le latin, la géographie, l’arithmétique, la grammaire, la poésie et les langues vivantes (italien –espagnol). En 1653, il fut envoyé au collège Pastour à Beauvais puis à celui de Clermont en 1657.

En 1661, Nicolas Vitard, intendant du duc de Luynes au château de la Madeleine à Chevreuse  demanda à son neveu Jean Racine âgé de 22 ans de superviser les travaux de rénovation du château.

Racine s’ennuyait ferme ; l’impression de captivité était si forte qu’il datait ses lettres de « Babylone ». Pour se distraire, il descendait 2 ou 3 fois par jour au « cabaret du Lys » qui existe encore au  n°3 rue Lalande.

Il aimait se rendre à l’abbaye de Port-Royal, avec laquelle il avait gardé des liens forts, par le chemin qui prendra son nom en 1939.

Le chemin fut inauguré à l’occasion du tricentenaire de sa naissance par Albert Lebrun. De petits extraits de ces œuvres poétiques de jeunesse parsèment la balade au gré de 7 bornes offertes par le Touring club de France.

Après s’être éloigné de Port-Royal pendant 10 ans et avoir rompu avec les Solitaires, Racine se réconcilia et devint l’un des plus fidèles défenseurs de l’abbaye persécutée par Louis XIV ; il rédigea un Abrégé de l’histoire de Port-Royal.  Il y sera enterré à sa demande en avril 1699 puis son corps sera déplacé le 1er décembre 1710 à Paris dans l’église Saint-Etienne-du-Mont aux côtés de Pascal.

Lettre de Jean Racine du 27 janvier 1661 écrite de « Babylone » où il se considérait en exil :

« Je vas au cabaret deux ou trois fois le jour. Je commande à des maçons, à des vitriers et à des menuisiers qui m’obéissent assez exactement, et me demandent de quoi boire quand ils ont fait leur ouvrage. Je suis dans la chambre d’un duc et pair : voilà pour  ce qui regarde le faste. »

La chambre en question devait se trouver dans le logis seigneurial du château de Chevreuse, plusieurs fois remanié par la suite et finalement détruit en 1988.
(Notice de Francine Lutz ancienne Directrice de l'école)
Milon-la-Chapelle - Vue sur la Vallée
Carte postée en 1952
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
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- La Grande Prairie de Milon.
- La Prairie de Milon sous le Buisson,
carte postée en 1923.
- La Vallée du Moulin Tournay, bergères, vaches et
chien assis dans le chemin de la prairie,
Haras de Moulin - Tournay,
postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.
La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.
La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.
La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.

La Grande Prairie de Milon - La Prairie de Milon sous le Buisson, carte postée en 1923 - Vallée du Moulin Tournay, Haras de Moulin - Tournay, postée en 1910 sur la carte Vallée du Moulin Tournay.

Vues panoramiques début 1900 dont une colorisée
Vue panoramique des années 60 
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
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Le château de Milon-la-Chapelle

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Historique du Château par Xavier Soulange-Teissier
 
De style Louis XIII, le château de Milon-la-Chapelle a été bâti au XVIIe siècle par les de Besset. Le corps principal est flanqué d’un pavillon sur sa gauche. L’ensemble est ajouré par de nombreuses fenêtres de belles dimensions qui viennent éclairer la façade. Environnée de plus de 350 hectares, de bois pour la plupart, la seigneurie fut acheté par le général de Kalb et son épouse Émilie le 6 septembre 1768 à Nicolas Pierre de Besset et à son épouse Marie-Anne Le Roy.
Nicolas Pierre de Besset, premier commis aux Affaires étrangères, était fils d’Henri de Besset, conseiller du roi au Parlement de Metz, premier commis de la Maison du roi, secrétaire du Conseil de la Marine.
Cette famille, originaire de l’Ardèche, était présente à Milon depuis 1589.
 
Le Château XVIIème / XVIIIème siècle
Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.
Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.
Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.

Milon-la-Chapelle - XVIIème / XVIIIème siècle le Château d'Abzac.

Acquisition en 1768
par le baron Jean de Kalb du château de Milon,
qui deviendra par la suite le château d’Abzac
quand son gendre en prendra possession.
Tournage en 1965 du film la Sentinelle endormie
pour les extérieurs devant l'entrée et dans le parc du Château de Milon
Dans les rôles principaux:
Noël Noël, Michel Galabru, et Pascale Audret.
Participations de Raymond Souplex et Francis Blanche
 
Synopsis : En 1812, Napoléon Ier se met en route pour
la Campagne de Russie et prévoit de passer une ...
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- La Mairie
- Postée en 1928 Grande Rue
- Lavoir
- Postée en 1922 Tour d'Auvergne
- Postée en 1938 les Glycines
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 La splendeur du Parc du Château de Vertcoeur.
Invitation de René Philipon chez Lucas,
sur sa carte postée en 1910.
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Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Château de Vertcoeur - Carte postée en 1954

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Emilie de Lapérouse épouse de René Philipon

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Suresnes

Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Suresnes

Château de Vertcoeur
Fondation Anne de Gaulle, années 70
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Cartes postales anciennes des intérieurs du château de Vertcoeur

aavre - Château de Vertcoeur

Milon-la-Chapelle - Le Presbytère et l'Eglise. 

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
 Peinture à l'huile 
Vue de la butte Notre-Dame,
l'Eglise ( Plan Terrier de Milon 1786 "bute notre-Dame" )
Milon-la-Chapelle - Vue de la butte Notre-Dame, l'Eglise ( Plan Terrier de Milon 1786 "bute notre-Dame" ).

Milon-la-Chapelle - Vue de la butte Notre-Dame, l'Eglise ( Plan Terrier de Milon 1786 "bute notre-Dame" ).

La petite église de Milon
Une première chapelle est construite au XIIe siècle par Milon de Chevreuse, puis remplacée par cet édifice, au XVIIIe siècle. Avant le regroupement des deux hameaux de Milon et de la Chapelle (chacun d’un côté du Rhodon), les habitants de la Chapelle s'y rendaient pour les offices, alors que ceux de Milon allaient à Chevreuse.
 
Dans la gazette de Milon,
la chronique historique de Jocelyne Bellon, Milonaise.
 
Milon-la-Chapelle - L'Eglise.
Milon-la-Chapelle - L'Eglise.

Milon-la-Chapelle - L'Eglise.

Jean Lumière - La petite église, 1934
Romance de Paul Delmet et Charles Fallot.
 
 
 
 
26 mai 1910 prêt de l'harmonium à soufflet
Victor Mustel à l'Eglise  

 

 

Tableau de la Vierge
peinture à l'huile datée 1855

 

Bas-relief en plâtre,
oeuvre du sculpteur Georges Sampique,
ami du Comte René Philipon

 

Milon-la-Chapelle - L'Eglise de l'Assomption
La 2ème carte postale a été postée en 1907
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Eglise et Presbytère,
Aquarelle peinte fin des années 40 par Micheline Aynaud
 
Eglise et toit du Presbytère avec sa lucarne de grenier,
Aquarelle peinte en 2008 par Janine Dumez
  
 
La géographie en 1791. Extraits de Sauvegrain n°20 octobre 1990
Une série de cartes postales des 5 Moulins de Milon-la-Chapelle. 
Ils ont été réalisés au XV et XVI siècle, en exploitant la différence du niveau des eaux de 19 m entre la Lorioterie et le Moulin de la Machine.
Les fonds de vallée sont totalement cultivés en prés ou terres de labour, les pentes sont en vignes ou prés au-dessus de la Lorioterie et de la Butte aux Vignes.
En 1791, les cinq moulins, les nombreuses granges à foin (une vingtaine) et les prés de cette verte vallée sont la richesse de la commune de "Milon-la-Chapelle"
 

La Gazette de Milon - Les Biefs et les Moulins de Milon.

Levé topographique XVIII siècle

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Le Moulin de la Machine,
un des 5 moulins anciens de Milon-la-Chapelle.
Etang du Moulin du Rhodon
Carte postale postée en 1914  
L'étang du Moulin (Moulin de la Machine), entre parenthèse:
"Site pittoresque recommandé aux artistes et
aux amants de la nature"
 
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Le Moulin de la Mare
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
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Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Ludovic d'Abzac, ferme du Moulin de la Mare,
sur sa faucheuse à barre de coupe.

 

Le Moulin de la Mare.

Le Moulin de la Mare.

Le Moulin de Milon
3ème carte postée en 1911.
Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.
Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.
Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.

Le Moulin de Milon - 3ème carte postée en 1911.

Le Moulin de Milon

Le Moulin de Milon

Le Moulin Tournay

 
Le Moulin Tournay.
Le Moulin Tournay.Le Moulin Tournay.
Le Moulin Tournay.Le Moulin Tournay.Le Moulin Tournay.
Le Moulin Tournay.Le Moulin Tournay.Le Moulin Tournay.

Le Moulin Tournay.

Le Moulin Tournay.

Le Moulin Tournay.

Le Moulin à Fauvaux
La Grange et Ferme à Fauvaux
Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux
Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux
Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux

Milon-la-Chapelle - Moulin, Grange et Ferme à Fauvaux

Brochure Syndicat de la Rivière d'Yvette 24 pages
Ordonnance Royale de 1832 sur le régime des eaux,
modifiée en 1933

Aujourd'hui Syndicat intercommunal pour l'aménagement hydraulique de la vallée de l'Yvette (SIAHVY), crée en 1945.

Il regroupe actuellement 38 communes riveraines. Il est chargé de l'entretien de la rivière et des bassins de retenue. Il est chargé de la préservation des écosystèmes et veille à la qualité de l'eau.
En 1847 le Rhodon s'appelait
la rivière de Saint-Lambert
- Plan de la rivière de Saint-Lambert dressé le 28 Août 1848
- Plan de nivellement de la rivière de Saint-Lambert au moulin de Milon du 7 Août 1844
- Moulin de Tournay sur la rivière de Saint-Lambert - Règlement de 1874
- Calque "Le Moulin Tournay"
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Au XVII siècle, la longère du Taupier du Roi Soleil.

Des paysages ouverts de la vallée et ses côteaux
avant les années 50
 
Ils étaient maintenus ouverts grâce à une activité 
maraîchère et d'élevage de bovins. 
 
Les boisements sont apparus avec la fin des activités pastorales, première conséquence négative: 
 -  La fermeture des paysages de la vallée, entraine une deuxième  conséquence négative,
 -  le développement de l'humidité dans les sols par la présence des arbres, et dans l'air, maintenue par la présence de brouillards qui ne sont plus chassés par l'air qui circulait en fond de vallée ouverte, et dissipés par le rayonnement solaire qui réchauffait l'air.
 
Vue de la terrasse du Bon Acceuil,
la maison du " Taupier du Roi Soleil ",
aujourd'hui la terrasse du restaurant Sauvegrain.

 

Le Petit Milon - Carte postée en 1951
Le Petit Milon - Carte postée en 1951

Le Petit Milon - Carte postée en 1951

Le Petit Milon
2ème carte postée en 1908
Milon-la-Chapelle - Le Petit Milon - 2ème carte postée en 1908.
Milon-la-Chapelle - Le Petit Milon - 2ème carte postée en 1908. Milon-la-Chapelle - Le Petit Milon - 2ème carte postée en 1908.

Milon-la-Chapelle - Le Petit Milon - 2ème carte postée en 1908.

Les Buissons
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Le Buisson
1ère carte postée en 1934
Milon-la-Chapelle - Le Buisson - 2ème carte postée en 1934.
Milon-la-Chapelle - Le Buisson - 2ème carte postée en 1934.
Milon-la-Chapelle - Le Buisson - 2ème carte postée en 1934.
Milon-la-Chapelle - Le Buisson - 2ème carte postée en 1934.

Milon-la-Chapelle - Le Buisson - 2ème carte postée en 1934.

Villa Bellevue avant 1946
puis dans les années 50
Carte postale postée en 1957
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Villa Bellevue
Peinture de Ghislaine Bailly

 

Carte de Marguerite d'Abzac,
postée en 1913 de la Villa Bellevue

 

Villa Les Terrasses

Villa Bois de la Vigne, années 60 - Famille Pierre Lorin

 

 
Vue générale sur le village
Carte postée en 1962
Vue générale aérienne
" ... un beau soleil qui fait resplendir
un merveilleux paysage"
Carte postée en 1963
 

Vue générale aérienne en couleur

 

 

Vue sur les Coteaux - Carte postée en 1966
Vue sur les Coteaux - Carte postée en 1966
Vue sur les Coteaux - Carte postée en 1966

Vue sur les Coteaux - Carte postée en 1966

Forêts 
Avec l'arrivée du charbon, puis du pétrole, les coteaux forestiers de la vallée se sont densifiés, la forêt a aussi gagné en extension sur les patures des coteaux et des zones humides.
 
Deuxième cause : la déprise agricole des années 60.
Il en résulte un changement d’écosystèmes (avec sa modification concomitante de biodiversité) du fait du passage de plantes de lumière à des plantes d’ombre, différentes et plus banales.
 
On dit que le paysage « se ferme ». Ce changement qui se poursuit encore sous nos yeux n’est pas propre à la vallée du Rhodon mais concerne la France entière.
 
Ainsi, le boisement progresse partout en France aux dépens des paysages ouverts, ce qui modifie faune et flore.
 
Bien loin est le temps où elle a failli disparaitre en Europe, à la fin XVIII siècle ! Paradoxalement, c’est le charbon (si décrié de nos jours) qui a sauvée in extremis nos forêts et bois, en fournissant une alternative aux forges et verreries, grosses consommatrices de charbon de bois, en remplaçant le bois de chauffages, en permettant la propulsion marine de bateaux lourds réalisés en fer et non plus en bois …
 
La véritié est toujours complexe. 
(Observation de Xavier Charon ingénieur agronome) 

 

Le Restaurant - Hôtel 
Maison Bonnier
Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.
Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.
Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.

Milon-la-Chapelle - Le Restaurant - Hôtel, Maison Bonnier - dernière carte Hôtel Restaurant Joly.

Les Meules de Foin
Photos anciennes 1920-1925
4ème photo 1901
Milon-la-Chapelle - Les Meules de Foin - Photos anciennes 1920-1925 - 4ème photo 1901
Milon-la-Chapelle - Les Meules de Foin - Photos anciennes 1920-1925 - 4ème photo 1901Milon-la-Chapelle - Les Meules de Foin - Photos anciennes 1920-1925 - 4ème photo 1901Milon-la-Chapelle - Les Meules de Foin - Photos anciennes 1920-1925 - 4ème photo 1901

Milon-la-Chapelle - Les Meules de Foin - Photos anciennes 1920-1925 - 4ème photo 1901

Plan de 1819 révisé en 1933,
état des chemins ruraux et sentes,
voir ici, et zoomer pour l'agrandir.
Le tracé en rouge est celui de nouvelles routes,
on apperçoit en bleu le tracé d'anciennes routes.
La loi du 22 juillet 1983 a instauré un statut
de protection des chemins ruraux,
au travers de leur inscription possible au Plan Départemental
des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR).
Etat de reconnaissance 
des chemins ruraux et sentes établi en 1930
 
Dans ce petit cahier de 1930 le ruisseau du Rhodon s'appelle
" ruisseau de Port-Royal " 
Plan d'intendance de la paroisse
de Milon-la-Chapelle - 1787

 

Plan masse de culture de 1803
 

Plan de la Préfecture de Seine et Oise de 1819

 

 

 
Levé topographique des environs de Milon la Chapelle
du 10 décembre 1877
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Plans du cadastre de 1819 révisé en 1933

 

 

Carte ancienne entoilée de la Vallée du Rhodon

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.
Milon-la-Chapelle,
les origines du nom par Xavier Soulange-Teissier,
le 3 décembre 2019.

Milon-la-Chapelle en 1791

 

Dans les années 50 pour protéger
la ponte de ses poules faisanes ...
Le garde chasse de Milon
tire sur un hélicoptère

Carte ancienne entoilée de la Vallée de Chevreuse

Cartes postales, cartes anciennes, peintures, avec un petit résumé de l'histoire des villages du Site Paysagé Classé de la Vallée du Rhodon, Saint-Lambert-des-Bois et Milon-la-Chapelle.

Photos aériennes de 1949  à 1976

Photos de 1949  à 1976
Photos de 1949  à 1976
Photos de 1949  à 1976
Photos de 1949  à 1976

Photos de 1949 à 1976

Exposition de cartes postales 
à la Mairie de Milon-la-Chapelle  Septembre 1998 
EXPO - MILON Septembre 1998
EXPO - MILON Septembre 1998
EXPO - MILON Septembre 1998

EXPO - MILON Septembre 1998

Verte campagne, douce campagne,
par les Compagnons de la Chanson
avec des peintures de Scènes Champêtres
par Julien Dupré (1851 - 1910)

Verte campagne, douce campagne, par les Compagnons de la Chanson avec des peintures de Scènes Champêtres par Julien Dupré (1851 - 1910)

Les cartes postales anciennes proviennent des collections
de Gérard Brelingard et Eric Aynaud.
Réalisation mars 2020, complétée en octobre 2021 avec
les notices de Francine Lutz.